Véhicules électriques : la batterie au cœur du recyclage

Lorsque l’on évoque le véhicule électrique, on pense immédiatement à sa composante principale, la batterie de traction. Il est essentiel de prendre en compte l’aspect environnemental tout au long de son cycle de vie. De sa conception au recyclage en passant par les recherches pour son évolution, elle occupe une place centrale dans les bureaux d’études des constructeurs. Une problématique qui s’applique également à la voiture dans son ensemble.

La question écologique représente une préoccupation de plus en plus importante chez les constructeurs. Un peu forcée par les surtaxes du système de bonus/malus mis en place en 2008 ou encore à limiter leur budget carburant avec la flambée des prix à la pompe, la prise de conscience pour des voitures plus vertueuses a rapidement fini par s’imposer. Réduction des émissions de CO2, des consommationsnouveaux labels et technologies mais également refonte complète des méthodes de production. Le recyclage s’est immiscé dans le processus depuis la conception jusqu’à la destruction des véhicules et concerne tous les composants qui les constituent.

Dans le cas d’un véhicule électrique, mis en avant pour ses émissions nulles en circulation, la part des fluides y est moindre en comparaison des voitures thermiques nécessitant une plus grande quantité de lubrifiant et bien évidemment, du carburant. En revanche, on y trouve une batterie de traction imposante, constituée de matières premières dont les stocks mondiaux ne sont pas inépuisables et qu’il convient de traiter, une fois arrivées au bout de leur capacité d’utilisation. Le recyclage devient nécessaire pour ne pas relâcher certains composants toxiques dans la nature et également pour réutiliser certains matériaux dans la fabrication de nouvelles batteries. Il est d’ailleurs imposé aux producteurs des véhicules arrivant en fin de vie, avec l’obligation de récupérer les batteries et de les confier à une entreprise spécialisée garantissant le recyclage des matériaux à hauteur de 50% de leur masse au minimum.

RECYCLAGE EVOLUTIF

Le traitement des batteries est un business en développement, comprenant plusieurs filières selon le type d’accumulateur à revaloriser. Plomb (taux de recyclage minimum exigé de 65 %), nickel-métal hydrure, lithium-ion, ce dernier ayant le plus fort potentiel de progression pour le secteur.

Les batteries évoluent, annonçant de nouveaux matériaux toujours plus performants. Lithium-soufre ou plus ambitieux encore, batteries au graphène à électrolytes solides, devraient améliorer la sécurité, la densité énergétique et rendre l’électrique plus attractif.

Un élément parmi d’autres pour assurer un taux de réutilisation et de valorisation de 95 % du poids moyen des véhicules hors d’usage, conformément à la directive européenne du 18 septembre 2000. Même si du chemin reste à parcourir en 2020, l’heure de la pleine conscience écologique sonne aujourd’hui comme un accomplissement majeur.

La vision globale de Citroën pour l’environnement

La prise en compte du respect de l’environnement imprègne l’action de Citroën, de la conception à la fin de vie de ses modèles. Choix des matériaux, travail sur les motorisations, analyse du cycle de vie, pour un impact écologique vertueux et sans cesse amélioré. La recyclabilité est notamment pensée dès les premières étapes de création d’un nouveau produit.

Le respect de l’environnement se retrouve à tous les niveaux de son modèle de fonctionnement. À commencer par ses produits, aux innovations constantes en termes de technologies embarquées ou encore pour ses chaînes de traction. Avec son tout nouveau SUV C5 Aircross Hybrid, la marque se lance dans l’aventure de l’hybride rechargeable et l’électrification gagne du terrain pour couvrir l’ensemble de la gamme d’ici 2025.

Les blocs thermiques bénéficient aussi de systèmes de dépollution à la pointe et largement éprouvés, sur des moteurs essence PureTech et THP “downsizés” à la consommation réduite et sur des moteurs Diesel HDI équipés de filtres à particules de dernière génération pour un niveau de rejets proche de zéro. Les versions BlueHDI à catalyseur SCR et filtre à particules additivé AdBlue éliminent 90 % des oxydes d’azote (NOx), 99,9 % des particules et réduisent de 2 à 4 % les émissions de CO2 par rapport à un moteur diesel classique.

Ambitieuse, la firme choisit depuis 2008 de valoriser les matériaux verts. Dix ans plus tard, ils représentaient déjà environ 30 % du poids des véhicules. Matériaux délaissant la filière pétrochimique pour l’utilisation de ressources renouvelables ou recyclées. Le cycle de vie des véhicules Citroën est analysé pour sélectionner les matériaux se montrant les plus durables et ainsi continuellement améliorer leur bilan écologique.

Les lieux de production Citroën, certifiés ISO 14001, respectent les règles les plus strictes pour protéger l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique. Les ateliers et concessions ont pour leur part été primés pour la gestion des déchets.

Plusieurs labels indépendants agrémentent ses actions. “Triman”, informe le consommateur lorsqu’un produit doit respecter une consigne de tri spécifique. “Autoecoclean”, accordée par l’organisme Autoeco, pour un atelier de réparation ou un point de vente attachant une grande importance dans la collecte des déchets automobiles, Citroën fut la première marque à le recevoir en 2009.

Enfin, le programme Greenpact optimise la gestion des aspects environnementaux de l’activité de ses points de vente, créant une image éco-responsable des concessions et réparateurs pour couronner et rendre perceptible l’ensemble du dispositif environnemental engagé par Citroën.

CITROEN S’ENGAGE SUR TOUT LE CYCLE DE VIE DE SES BATTERIES

Citroën a une démarche volontariste dès la fabrication. Les batteries lithium-ion ne contiennent pas de terres rares et sont majoritairement constituées de matériaux communs (acier, aluminium et plastique). Le lithium ou le cobalt font l’objet d’un engagement fort de Citroën pour trouver des fournisseurs responsables via des clauses dans les contrats d’achat. L’objectif est que la durée de vie d’une batterie corresponde au moins à celle du véhicule, c’est pourquoi Citroën garantit ses batteries 8 ans ou 160.000 km pour 70 % de la capacité initiale. En cas de panne, la batterie est prise en charge par le réseau si réparable, ou alors envoyée à l’usine de Rüsselsheim pour être rénovée et réinstallée sur véhicule avec garantie. En fin de vie, la batterie est soit recyclée (actuellement à hauteur de 70 % de sa masse, ce qui est largement supérieur aux 50 % imposés par l’Union Européenne), soit réutilisée quand elle s’y prête, dans des systèmes stationnaires de stockage d’énergie pour maisons individuelles, bâtiments collectifs et réseau électrique Enfin, le coût du recyclage est pris en charge financièrement par Citroën.